En 2023 la hausse de la demande d’aide alimentaire à la suite de la crise sanitaire de 2020 est de 45%. Nombre qui ne cesse d’augmenter si on en croit les bénévoles de la banque alimentaire. En 2023, cela représentait 12800 personnes au Pays Basque.
La précarité alimentaire est une dimension de la précarité en tant que situation globale. La précarité alimentaire est plutôt le résultat de la combinaison de plusieurs paramètres sociaux particuliers, par exemple : la situation familiale, la situation professionnelle, l’âge, le logement, la santé, la situation réglementaire, la situation géographique et la mobilité.
En France, plusieurs millions de personnes ne mangent pas à leur faim ou se nourrissent mal d’un point de vue quantitatif et qualitatif en raison d’un manque de moyens financiers. C’est ce qu’on appelle la précarité alimentaire.
La précarité alimentaire traduit donc la difficulté, voire l’impossibilité, d’accéder à une alimentation normale, couvrant les besoins essentiels, soit 1 à 2 repas par jour. Elle touche des personnes et des ménages aux profils très variés. Au Pays Basque, on estime que près de 10% de la population se trouve en situation de précarité alimentaire, soit entre 30 000 et 35 000 personnes.
Il existe une cinquantaine de structures d’aide alimentaire au Pays Basque, allant de l’aide d’urgence, des repas chauds, à l’épicerie sociale, en passant par les colis alimentaires. Principalement concentrée sur la côte basque, cette aide est présente sur l’ensemble du Pays Basque et a vocation à se développer encore dans les années à venir.
Chacune de ces structures, (Croix rouge, Secours catholique, Secours populaire, Restau du cœur, La table du soir, Epicerie sociale, Entraide saint sauveur, CCAS) a un fonctionnement propre et se limite parfois à un public restreint géographiquement.
Le programme des paniers Cocagne se veut être une autre réponse pour favoriser l’accès de personnes à faibles revenus à une alimentation saine et à un approvisionnement régulier de produits frais et durables. En développant ce programme La Ferme d’Uhaldia souhaite mettre l’accent sur l’accès au droit commun alimentaire